Architecture de la foule - La foule non humaine
Studio de projet des Master 1 & 2 - ENSAB Rennes - 2020/2021
Eloge de la mémoire confinée
Projet de Alexandra Gardner-O'Brien, Léa Paugam et Apolline Lemaitre
La foule non humaine - 2020/2021
Studio de projet - ENSAB Rennes
Master 1/2
Encadrants responsables
Can Onaner avec Valerian Amalric,
Mathilde Sari et Henri Bony
Labo photo : Emmanuel Groussard
Eloge de la mémoire confinée
Alexandra Gardner-O'Brien, Léa Paugam et Apolline Lemaitre
En cette période de crise sanitaire, la place de la culture au sein de la société est remise en question et représente donc un réel enjeu politique. En effet, nous occultons une partie de notre patrimoine social et artistique pourtant ‘essence’ de l’identité de la société dans laquelle nous évoluons. De plus, la culture apporte une signification et une symbolique aux expériences individuelles. Parallèlement, ce sont autant de vécus personnels qui font sens dans la constitution d’une identité collective. Par l’extraction de ces souvenirs qui constituent nos mémoires individuelles, notre projet s’inspire donc naturellement de l’expérience du confinement en tant qu’expérience individuelle vécue collectivement. Il se présente comme un recueil de souvenirs dont la finalité est la création d’une mémoire collective liée à l’état physique, psychologique et sensoriel généré par ce confinement collectif imposé.
Le confinement amène à restreindre la vision à un cadre limité : la fenêtre. Bien loin de limiter notre imaginaire, cela nous permet l’évasion. Des ambiances sont recréées à travers des scénettes, dispositifs immersifs en tant que retranscription d’un archivage de mots, phrases et citations traduisant des ressentis d’individus confinés. Afin de collecter ces phrases nous nous sommes appuyés sur la page instagram “dimension cachée" dont les publications montrent des phrases d’individus confinés associés à une image prise en confinement. Tout cet univers a donné naissance à un site imaginaire créé à partir de fragments de trois sites réels. Il devient alors un parc à thèmes reflétant l’idée d’artifices, de faux-semblants et suscitant l’intrigue mais aussi un certain fantasme.